Paris et Washington ont exprimé, lundi soir, leur engagement à coordonner sur les grands dossiers.
C’était à l’occasion d’un entretien entre le président français Emmanuel Macron et son homologue américain, tenu à New-York, en marge de l’assemblée générale des Nations-Unies.
Les deux chefs d’Etat ont « réaffirmé leur engagement à se coordonner étroitement sur les grands dossiers », a ainsi indiqué la Maison Blanche.
La rencontre, qui a permis aux deux dirigeants d’évoquer, tour à tour, le dossier syrien, l’Iran ainsi que leurs divergences sur la politique commerciale, a duré un peu moins d’une heure, selon le journal d’informations français 20minutes.
Cet entretien s’est tenu quelques heures avant l’ouverture, de l’assemblée générale annuelle de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
En marge de cette rencontre, l’Elysée a indiqué qu’il n’y avait pas « de nouveau sujet de confrontation » entre les deux pays.
Juste avant le début de leur entretien, Donald Trump a affirmé : « Nous avons eu de très bonnes expériences (bilatérales), parfois des moins bonnes. Mais elles ont été très bonnes à 99 %», ont rapporté les médias français.
« Nous sommes ici pour obtenir des résultats » a, de son côté, précisé Emmanuel Macron, cité par la chaîne d’informations en continu BFMTV.
Si Paris reconnaît des « divergences » avec Washington, elles seraient davantage « sur l’approche et la méthode » plutôt que sur les objectifs, a affirmé BFMTV, citant une source élyséenne.
Quelques instants après leur rencontre, Donald Trump a indiqué sur son compte Twitter qu’il était « très honoré d’avoir reçu le président Macron ».
Le président américain a confirmé son intention d’être présent à Paris, le 11 novembre prochain, à l’occasion de la commémoration du centenaire de la fin de la première guerre mondiale.
Mardi, les deux chefs d’Etat prononceront respectivement des discours, très attendus, devant l’assemblée générale des Nations-Unies devant 130 dirigeants venus du monde entier.
L’allocution de Macron sera axée sur la lutte contre les inégalités, a indiqué la présidence de la France.