Des dizaines d’étrangers travaillant sur l’un des chantiers du Mondial-2022 de football au Qatar n’ont pas été payés depuis des mois, a dénoncé mercredi Amnesty International dans un nouveau rapport sur cet émirat du Golfe.
L’organisation de défense des droits de l’Homme affirme que des ressortissants du Népal, d’Inde et des Philippines ont des arriérés de salaires de 1.700 euros, non payés par la compagnie d’ingénierie Mercury MENA.
Pour certains, cela représente l’équivalent de 10 mois de salaire. Amnesty estime que le non-paiement des salaires a «ruiné des vies» et appelle le gouvernement du Qatar à verser à ces travailleurs leurs salaires. «En veillant à ce qu’ils reçoivent leurs salaires, le Qatar peut (…) montrer qu’il est sérieux dans (sa volonté affichée) d’améliorer les droits des travailleurs», a déclaré Steve Cockburn, directeur des questions mondiales à Amnesty International.