Pékin souhaite sincèrement améliorer ses relations avec le Vatican, a assuré aujourd’hui le ministère des Affaires étrangères après la signature ce week-end d’un accord impliquant le Saint-Siège dans la nomination des évêques en Chine.
Dorénavant, les candidats seront proposés par les communautés catholiques locales et les autorités chinoises, puis leurs noms seront transmis au Vatican. Certains considèrent l’accord, conclu après des années de négociations, comme une trahison de la part de Rome.
« La Chine est prête à entretenir les contacts avec le Vatican et à avoir un dialogue constructif, à renforcer la compréhension et la confiance mutuelle, à promouvoir le processus d’amélioration continue des relations », a déclaré Geng Shuang, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, lors de son point de presse quotidien.
Le pape François a toutefois reconnu que cet accord historique pourrait apporter « beaucoup de confusion ». « J’invite en conséquence tous les catholiques chinois à se faire artisans de réconciliation », écrit le pape argentin dans un « message aux catholiques chinois » publié aujourd’hu.