Des dirigeants mondiaux se sont réunis mercredi, à l’invitation d’Emmanuel Macron, pour un sommet sur le climat à New York afin de faire le point sur les promesses et tenter de ranimer l’accord de Paris de 2015, face à la passivité de nombreux Etats.
Alors que l’Assemblée générale de l’ONU bat son plein, la seconde édition du “One Planet Summit” s’est tenue, mercredi 26 septembre, à New York. « Nous ne sommes pas là seulement pour parler, mais pour rendre des comptes », a affirmé Emmanuel Macron, à l’hôtel Plaza où était organisé le sommet.
« Il faut réaffecter un tiers de la finance mondiale vers de nouvelles actions climatiques », a ajouté le président français, qui ne s’est exprimé qu’en anglais.
Une trentaine de dirigeants et ministres, moins que lors de la première édition, avaient répondu présents (Espagne, Norvège, Mexique, Chine…), en plus de plusieurs patrons de multinationales et du président de la Banque mondiale Jim Yong Kim, coorganisateur. Les pays les plus vulnérables à la montée des eaux étaient bien représentés.
Depuis l’an dernier, de nombreux engagements, actions et sommets se sont tenus mais l’écart entre l’objectif du pacte climatique de 2015 et les engagements des 180 pays l’ayant ratifié pour réellement contenir les émissions de gaz à effet de serre reste béant.