Boris Johnson entame une nouvelle attaque contre la chef du gouvernement britannique, deux jours avant l’ouverture de la grand-messe annuelle des conservateurs à Birmingham.
A deux jours de l’ouverture d’un congrès conservateur à haut risque pour la première ministre Theresa May, Boris Johnson l’attaque à nouveau sur sa gestion du Brexit. Il dénonce «l’humiliation intellectuelle et morale» de son plan de Chequers. Il fustige aussi «l’échec collectif du gouvernement et un abandon de la volonté des élites britanniques qui n’ont pas été à la hauteur du mandat que leur a confié le peuple».
Violente, la charge est livrée à la une et sur deux pleines pages du quotidien tory The Daily Telegraph. L’ancien ministre des Affaires étrangères, qui a démissionné en juillet en opposition avec les projets de May, y détaille son propre «plan pour un meilleur Brexit». Il préconise l’abandon des propositions de Chequers – une association douanière avec l’Europe sur la libre-circulation des marchandises – et la négociation à la place d’un traité de libre-échange classique sans aucun droit de douane.