Les sanctions américaines contre l’industrie pétrolière de l’Iran vont faire monter le prix du pétrole à 100 dollars, a prévu la banque britannique Standard Chartered.
Les opérateurs de marché révisent à la hausse leurs prévisions. Un retour à 100 dollars n’est pas impossible selon le directeur de la banque britannique Standard Chartered, Paul Horsnel.
Les pressions américaines pour «réduire à Zéro», selon les mots utilisés par l’ancien homme d’affaire et l’actuel locataire de la Maison-Blanche, Donald Trump, les exportions pétrolières de l’Iran, troisième grand producteur de l’OPEP, ne cessent de susciter des réactions et des critiques de toutes parts.
Des commentateurs sont d’avis que ces pressions ne permettent pas aux États-Unis d’arrêter complètement les exportations de pétrole iranien. Pour les analystes le marché aura du mal à remplacer les approvisionnements iraniens, ce qui entraînera des fluctuations du marché pétrolier et une hausse des prix à 100 dollars par baril.
Le prix de l’or noir qui a bondi à 82 dollars à peut atteindre fin d’année 100 dollars, en raison des sanctions américaines contre les exportations pétrolières de l’Iran qui provoqueraient «une terrible pénurie de l’offre» sur le marché, a prévenu Paul Horsnel.
L’Iran a expédié en moyenne 2 600 000 barils et de condensats de gaz ce printemps, dont environ 40% ont été exportés vers l’Europe et le reste vers l’Asie.