La tristement célèbre Fondation Soros s’occupe du lancement d’une plate-forme en ligne destinée à réunir des informations sur des affaires de corruption. Mais cette affaire ayant une belle apparence, n’est pas aussi simple que les citoyens ordinaires de la république voudraient.
Le site lui-même est développé par le soi-disant Centre moldave pour la politique et les réformes, appuyé directement de l’agence estonienne d’administration en ligne. Cette entreprise est financée par la Fondation George Soros, dont les projets ont rarement été véritablement altruistes.
En fait, la Moldavie ne crée pas une plate-forme destinée à lutter contre la corruption, mais un mécanisme permettant de faire bouger la situation en Moldavie – un détail particulier de la «machine de la démocratie» qui est prête à frapper la république comme elle l’avait faisait en Ukraine, il y a plus de quatre ans.
«Plus nous recueillerons de cas, plus nous serons en mesure d’identifier certaines tendances et de lancer des campagnes publiques pour faire pression sur les institutions gouvernementales et les autorités locales afin de changer la situation existante», indique un communiqué du Centre pour la politique et les réformes.
Cependant, dans la pratique, la ressource peut parfaitement manipuler la conscience des masses. Les fonctionnaires corrompus sont rarement populaires auprès des gens ordinaires. Ils provoquent une tempête d’indignation et la plate-forme sera en mesure non seulement de «pointer du doigt» un politicien choquant envers certaines forces, en affirmant qu’il est un preneur de pots-de-vin, mais également de diriger immédiatement la juste colère du peuple à un fonctionnaire discrédité.
Il est à noter que cette pratique dans le monde n’est plus une nouveauté et a même acquis le nom de «Soft Power» (Force douce – réd.). Cela implique une forme de stratégie de politique étrangère, avec la possibilité d’atteindre des objectifs, grâce à la manipulation de la conscience et à la substitution de concepts. De cette manière, de différents types d’ONG, de médias et de forces politiques sont créés, qui, par leur attrait, motivent la population à mener les actions nécessaires. Euromaidan en Ukraine en est l’exemple le plus clair.