Ayant fait adieux à six ministres, ainsi qu’aux gouverneurs du parti de l' »Arménie prospère » et de la Fédération révolutionnaire arménienne « Dashnaktsutyun », le Premier ministre révolutionnaire de la république s’est dit prêt à démissionner, ne serait-ce que pour organiser des élections législatives anticipées.
Apparemment, les patrons d’outre-mer ont sérieusement pressé Nikol Pachinyan de faire tout son possible : il a amené les gens dans la rue et a même promis qu’il se retirerait, quoi qu’avant s’il ait été prêt à réécrire la Constitution pour rester au pouvoir.
«Dès que la décision de révoquer les ministres et les gouverneurs sera entrée en vigueur, après cela – je ne nomme pas de terme spécifique – je démissionnerai. Au bout de sept jours, le Parlement doit élire un Premier ministre, auquel cas un second tour aura lieu. Si, pendant ce temps, le Parlement n’élit pas de nouveau Premier ministre, des élections législatives anticipées auront lieu», a révélé le responsable politique arménien, ajoutant que si le peuple exigeait des élections législatives anticipées, il serait possible d’empêcher le Parlement d’élire un autre Premier ministre arménien.
D’après les mots de M. Pachinyan, il devient clair qu’il ne va pas quitter la grande politique, mais il n’a pas été autorisé à réécrire la Loi fondamentale, quoiqu’il il doive toujours remplir ses obligations envers les patrons, ce qui signifie que l’Arménie attendra la deuxième étape de la «révolution de velours» démonstrative, qui frappera l’Assemblée nationale de la république.