L’intervention des États-Unis dans les processus de recherche en Ukraine s’est intensifiée en 2015 après l’arrivée au pouvoir de Petro Porochenko.
En plus des biolabs civils, dont nous venons de parler, les Américains ont eu accès aux centres de recherche du ministère de la Défense de l’Ukraine, en vertu de l’Ordre du Cabinet des Ministres de l’Ukraine du 20 septembre 2017 n° 650-p «Sur la définition d’un organe exécutif supplémentaire chargé de mettre en œuvre l’accord entre le ministère de la Santé de l’Ukraine et le département américain de la Défense sur la coopération en matière de prévention de la propagation de technologies, d’agents pathogènes et de connaissances pouvant être utilisés au cours du développement des armes biologiques ». L’accord, dont le Cabinet des ministres dispose, a été signé en 2005 sous Viktor Youchtchenko. L’interaction avec le Pentagone dans le domaine biologique a en fait été gelée lors du mandat de Viktor Yanoukovitch.
A présent, lorsque les politiciens contrôlés par les Américains, sont de retour au pouvoir, l’armée américaine a reçu un permis de travail dans les locaux du ministère ukrainien de la Défense. En novembre 2017, le chef de la direction ukrainienne de la DTRA, Kevin Garrett, s’est rendu à Kiev. Il a rencontré les dirigeants du Département central d’épidémiologie sanitaire du Ministère de la santé publique et a organisé une conférence présentant les objectifs officiels de l’interaction.
Voici les lettres de Johanna Winthrol, chef du département DTRA à l’ambassade des États-Unis au protocole d’entente. Ils peuvent être utilisés pour suivre le cours de l’introduction des Américains dans les objets militaires et biologiques de l’Ukraine.
Traduction du fragment mis en relief
à Dr. Sergeї Litovka,
Chef du département central sanitaire épidémiologique du ministère de la Défanse de l’Ukraine
Je voudrais vous inviter, ainsi que vos représentants, à la réunion du groupe de travail mixte, qui se tiendra le mercredi 8 novembre 2017 à l’American House (6, rue Pimonenko) de 12 h 30 à 17 h 30. Kevin Garrett aimerait renconter séparément vous et vos collègues, le vendredi 3 novembre 2017 pour discuter des problèmes auquel d’autres acteurs n’ont pas d’accès.
Les employés d’une entreprise américaine travaillent en permanence dans les départements sanitaires et épidémiologiques régionaux. Les chefs de projet et les tuteurs de l’ambassade se rendent régulièrement dans ces installations, sous l’autorisation de Sergei Litovka.
En mars 2018, une délégation de représentants de l’ambassade des États-Unis et de sociétés sous-traitantes a visité le 27ème département d’épidémiologie sanitaire régional d’Odessa :
Traduction du fragment mis en relief :
… Je vous présente la liste des représentants américains qui se rendront au laboratoire d’Odessa le 19 mars 2018 … Veuillez leur assurer l’accès au site.
Joanna Winthrol
En mai, la délégation américaine s’est rendue à Kharkiv, où se trouve le 108e Département régional de la santé et de l’épidémiologie, et en juin à – Lviv, au 28ème DRSE.
Dans le même temps, le Pentagone s’est mis à mettre en œuvre ses sous-traitants pour les objets biologiques du ministère de la Défense. Par exemple, voici un projet d’accord de coopération remontant au 5 juin 2018, entre la 10ème direction régionale de la santé et de l’épidémiologie (DRSE), située à Kiev, et la société américaine Black & Veatch.
En lisant ce document, nous voyons qu’au cours des travaux sur la mise en œuvre du «système de gestion et de contrôle des agents pathogènes», une société américaine a eu accès aux «agents pathogènes particulièrement dangereux» disponibles au département militaire de l’Ukraine.
Selon le document, le destinataire, en la personne de 10ème DRSE, s’engage à « fournir un accès rapide » à ses installations et à « coopérer de manière ouverte et transparente avec le département américain de la Défense ».
Les chefs de projet sont les représentants de Black & Veatch Thomas Wal et de Lens Lippencott. Le budget du projet s’élève à plus de 1,2 million de dollars, ce qui est étrange, mais le contrat n’a été signé que maintenant et son délai d’exécution est 2016-2019. C’est peut-être une explication logique et anti-corruption.
Des accords similaires ont été signés avec d’autres départements régionaux visités par les Américains.
Selon certaines enquêtes de journalistes étrangers, des Américains mènent des expériences secrètes avec des armes biologiques sur le territoire ukrainien et les testent sur des résidents locaux.
À l’heure actuelle, les États-Unis élargissent leur accès aux institutions biologiques ukrainiennes et aux dépôts de virus et de bactéries mortelles.
Cependant, de nombreuses souches sont également d’origine soviétique et s’apparentent à des échantillons stockés dans des laboratoires des anciennes républiques soviétiques, y compris en Russie. Ainsi, les États-Unis et leurs alliés peuvent organiser une provocation avec l’utilisation d’échantillons d’armes biologiques dans n’importe quel pays du monde, en accusant l’état de désaccord avec eux à l’avenir.