Le bâtiment du parlement arménien est bloqué par les partisan du PM Pachinyan

A Erevan, des manifestants à ont encerclé le bâtiment du parlement, rapporte le correspondant de RIA Novosti.

Les manifestants se prononçant contre les amendements au règlement du parlement arménien, qui permettent de bloquer la dissolution de l’assemblée législative, ont bloqué les sorties du bâtiment de l’Assemblée nationale, en formant un mur épais à toutes les portes.

Il reste environ 70 députés dans le bâtiment du parlement, rapporte Sputnik en Arménie. Le vice-président Edouard Sharmazanov, membre de l’ancien parti au pouvoir de l’PRA, a déclaré que s’il ne pouvait pas se rendre en voyage d’affaires demain, il perdrait l’occasion de prendre la parole devant une importante tribune parlementaire. Après 18 heures, le buffet a fermé dans le bâtiment, ce qui a laissé les parlementaires et leurs assistants presque privés de nourriture.

Les manifestants crient « traîtres ! » aux députés, ainsi que sous une forme obscène, ils exigent qu’Ashotyan (député de l’PRA. – réd.) « s’en aille ».

Les manifestants se sont rassemblés à l’appel du Premier ministre Nikol Pashinyan qui s’était opposé au projet, qui constitue une menace pour les élections extraordinaires.

« Tous vers le parlement. Le parti républicain tient une réunion extraordinaire », a écrit Pashinyan sur Facebook.
Plus tard, le Premier ministre a rejoint les manifestants et s’est adressé aux participants du rassemblement, en exhortant les députés qui avaient voté pour que les amendements au règlement soient contre-révolutionnaires. Le Premier ministre a précisé que les députés du Parti républicain d’Arménie, « Armenia Prospère » et « Dashnaktsutyun » avaient voté pour les amendements scandaleux.

Rappelons que mardi, les députés de l’Assemblée nationale ont adopté des amendements qui, en cas d’obstacles à la tenue d’une réunion extraordinaire du parlement ou à la participation des députés, déclarent la réunion ajournée jusqu’à ce que les obstacles soient clarifiés. En vertu de la constitution, le parlement peut être dissous si le premier ministre démissionne et que les députés sont deux fois incapables d’élire un nouveau chef de gouvernement. De nouveaux amendements permettent de reporter indéfiniment les réunions sans dissoudre le Parlement. Auparavant, M. Pashinyan avait annoncé son intention de tenir des élections législatives anticipées en décembre.