A un mois du référendum sur l’autodétermination en Nouvelle-Calédonie, un nouveau sondage a été réalisé par l’Institut Harris interactive pour France télévisions.
Selon ce sondage réalisé par téléphone du 12 au 22 septembre auprès d’un échantillon de 1.038 personnes, représentatif des inscrits sur la liste référendaire en Nouvelle-Calédonie, 66 % des personnes exprimant un choix de vote déclarent leur intention de glisser un bulletin « Non » dans l’urne, quand 34 % privilégient un vote « Oui ».
Dépendance pour la sécurité et l’économie. Le 4 novembre, 174.154 électeurs seront appelés à répondre à la question : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? » Les électeurs du « Non » justifient leur choix en argumentant que la Nouvelle-Calédonie est dépendante de la France pour sa sécurité (95 %), son économie (94 %) ou en ce qui concerne les subventions publiques nécessaires selon eux pour maintenir le niveau de vie en Nouvelle-Calédonie (92 %).
Le référendum est « une bonne chose ». Les partisans du « Oui », évoquent à 97 % la reconnaissance de l’identité kanak pour expliquer leur choix, à 94 % une façon de renforcer le vivre-ensemble en Nouvelle-Calédonie et à 93 % l’occasion pour l’archipel de commencer une nouvelle phase dans son développement. 72 % des personnes interrogées estiment que le référendum est « une bonne chose », 25 % que c’en est une mauvaise.