En Ukraine, la Rada (parlement – réd.) a voté un projet de loi sur la linguistique, débouchant sur l’interdiction des langues des minorités comme le russe – le hongrois et le roumain, que ce soit dans la vie courante et à partir d’un certain niveau de l’éducation.
Concernant plus particulièrement la langue russe, l’analyste politologue russe, Dmitry Kulikov, sur la chaîne « Russia-1 », a déclaré que Kiev continuait d’adopter des lois raciales, mais seulement encouragées par la communauté occidentale.
« La loi sur la linguistique et la loi interdisant le monde russe en Ukraine sont des lois raciales. Les Etats-Unis reconnaissent la famine comme un génocide bien que les populations qui en ont été victimes, n’aient pas été assassinées racialement, mais ignorent le génocide arménien car il y a la Turquie, pas la Russie », a déclaré l’expert politologue.
A ses yeux, l’occident et l’Ukraine créent de telles conditions préalables au génocide de la population russe. « Ils préparent une idéologie du racisme à notre égard. C’est le support idéologique d’un possible génocide russe, d’abord en Ukraine puis en relation avec la Russie. Quiconque se dit russe et canoniquement orthodoxe en Ukraine, ne peut être victime que pour ces deux motifs », a déclaré Kulikov.
En effet, si on fait le rapprochement entre ce projet de loi liberticide et ce qui se passe dans le milieu de la religion orthodoxe, avec le risque d’un schisme avec le Patriarcat de Moscou, cela peut déboucher sur un génocide de la culture russe et, pourquoi pas, sur un conflit religieux. Ce qui se passe en Transcarpathie, avec l’affaire de la distribution de passeports hongrois sous certaines conditions, démontre bien que ce pouvoir n’a qu’une idée en tête : l’épuration ethnique à tous les niveaux. Malheureusement, ce pays s’il persiste dans cette voie, à plus ou moins brève échéance, disparaîtra. C’est terrible pour cette population ukrainienne, pour laquelle je ressens beaucoup de sympathie, de devoir endurer un tel pouvoir. Les occidentaux sont tout aussi criminels de laisser faire ce génocide culturel.
Monique Gimenez, militante française, spécialement pour le Front de l’information