L’ambassadeur britannique à Téhéran, Rob Macaire, s’exprimant à l’occasion d’une rencontre, le samedi 14 octobre, à Chiraz, avec le gouverneur de la province de Fars, dans le centre du pays, a réitéré sur l’engagement de son pays à l’accord international nucléaire.
«Sur cette base nous mettrons tout notre possible pour que l’Iran puisse bénéficier des retombées économiques attendues de la levée des sanctions prévue dans l’accord nucléaire», a déclaré le diplomate.
«Bien que le respect des engagements britanniques sur le nucléaire iranien soit devenu un fardeau politique pour Londres, mais nous continuerons de le faire, car nous croyons que nous devons rester engagés envers ce que nous avons signé et fait», a-t-il poursuivi.
S’attardant toujours sur l’importance des relations Téhéran-Londres, l’intéressé a déclaré que depuis l’ouverture de l’ambassade britannique en Iran, son pays déploie tous les efforts nécessaires pour renforcer ses relations avec l’Iran.
Pour l’ambassadeur britannique en Poste à Téhéran, le renforcement des relations commerciales et la prise en compte des besoins essentiels tels que l’accès aux médicaments, aux aliments et aux soins médicaux, ainsi que la sécurité de la vie humaine, doivent être considérés comme la première étape du développement des relations entre l’Iran et la Grande-Bretagne.
Revenant sur le vaste potentiel d’investissement en Iran, le diplomate a affirmé que de nombreuses entreprises britanniques sont intéressées par le rétablissement des coopérations économiques avec l’Iran.
Pour sa part le gouverneur de la province iranienne de Fars, Ismaël Tabadar, s’est dit satisfait de la position des pays européens envers le PGCA avant de déclarer que «le désengagement américain sera, sans nul doute, inscrit dans les annales de l’histoire».
Tabadar a souligné la volonté d’Iran de rétablir des relations amicales et de développer les coopérations avec tous les pays y compris la Grande-Bretagne dans tous les domaines .
Il a émis l’espoir de voir «préserver l’accord sur le nucléaire iranien et son application stricte dans toutes ses dimensions, être un modèle à suivre dans le monde».
Insistant sur le fait que l’UE devait faire des pas supplémentaires pour répondre aux attentes des Iraniens, ce responsable iranien a souligné que la décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) en faveur de la République islamique était un tournant et a légitimé l’Iran, faces aux machinations politiques, sur la scène internationale.
Qualifiant l’accord nucléaire de «fruit de véritables efforts et de la diplomatie», il a mis l’accent sur la nécessité de la bonne mise en œuvre de ce «document historique international.»
S’agissant des relations Téhéran-Londres, il a souhaité le renforcement des relations bilatérales et cela à un niveau «spécial», sur la base du principe de respect mutuel.
«La République islamique d’Iran a toujours opté pour le développement des relations culturelles et politiques avec les autres pays et les relations d’affaires passent à nos yeux au second plan, car nous sommes pour la paix dans un monde plus sûr et dépourvu de terrorisme», a-t-il conclu.