Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à reçu le lundi 15 octobre le faire part de son homologue australien, Scott Morrison, de l’intention du pays-continent de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.
Le même jour, les médias australiens avaient rapporté que Scott Morrison serait ouvert à l’idée que son pays reconnaisse Jérusalem comme la capitale d’Israël et y déplace son ambassade.
Selon ces sources, il a remercié Dave Sharma, ancien ambassadeur d’Australie en Israël, pour le rôle qu’il a joué dans sa réflexion sur le transfert de l’ambassade australienne à Jérusalem.
« La discussion précédente était fondée sur le fait qu’il était impossible de poursuivre sur cette question sans risquer ou sans nuire au statut final (de Jérusalem). Or, Dave soutient le contraire et dit que c’est possible », a déclaré Morrison.
Selon le Sydney Morning Herald, le Premier ministre devrait également expliquer mardi lors de sa déclaration de politique étrangère pourquoi l’Australie votera « non » à l’ONU pour un vote visant à permettre à l’Autorité palestinienne de présider le groupe des G77, une coalition de pays en développement.
En outre, il devrait adopter une position beaucoup plus ferme face à l’Iran et annoncer un examen de la question afin de savoir si l’Australie devrait suivre les États-Unis et abandonner l’accord nucléaire iranien.
A part cela, en Europe, Teodor Melescanu, le chef de la diplomatie roumaine, a déclaré vendredi que le ministère avait achevé un rapport analytique sur le transfert éventuel de l’ambassade de Roumanie en Israël à Jérusalem.
Le document a été dans un premier temps présenté au Premier ministre puis au gouvernement roumain qui l’enverra à la présidence et aux présidents des deux chambres du Parlement, selon Melescanu.
« En ce qui nous concerne, nous avons répertorié dans notre rapport à la fois les éléments d’intérêt et les facteurs susceptibles d’avoir un effet négatif, mais la décision ne nous appartient pas », a déclaré le ministre roumain des Affaires étrangères.
« Le but de cette analyse était de présenter à ceux qui prennent des décisions politiques tous les avantages et les inconvénients pour que tout le monde en soit informé et pour que la Roumanie ait une position actuelle coordonnée », a-t-il ajouté.