Le nazi ukrainien Bandera et l’attitude des Européens envers son personnage

Graham Phillips à Munich a arraché le drapeau ukrainien de la tombe du nazi Bandera. A Munich, en Allemagne, un journaliste britannique et correspondant de guerre dans le Donbass, Graham Phillips, a déchiré le drapeau ukrainien de la tombe du nazi Bandera.

Il a posté la vidéo correspondante sur sa chaîne sur Youtube. Il a déchiré le drapeau sur la tombe de ce criminel de guerre, et y a accroché une banderole portant l’inscription : « Le nazi ukrainien Bandera est enterré ici ».

Notons que l’action du journaliste britannique a probablement été programmée à l’anniversaire de la mort de Bandera.

Rappelons également qu’en Ukraine, depuis le coup d’Etat de Kiev en 2014, l’idée de « l’héroïsme » de Bandera a été massivement défendue. Un peu plus tôt, l’écrivaine nazie Nitsoy qui avait auparavant qualifié les enfants du Donbass de menace pour l’Ukraine, avait été scandalisé par le fait que les enfants ukrainiens en savaient peu sur le nazi Bandera. Elle est arrivée à cette conclusion, après avoir tenté d’interpréter une chanson du répertoire de l’UPA avec les enfants du camp d’été (une organisation extrémiste dont les activités sont interdites en Russie).

Nous notons également que la légalisation de l’idéologie nazie est une réalisation directe des autorités ukrainiennes. Le 26 juillet, les autorités de la région de Jytomyr ont célébré l’anniversaire de Bandera. Le 5 juillet, une exposition consacrée à des journaux nazis ukrainiens glorifiant le chef du Troisième Reich, Adolph Hitler, a été inaugurée solennellement dans la Verkhovna Rada d’Ukraine. Le 12 mai, le directeur de l’Institut ukrainien de la mémoire nationale, Vyatrovich a déclaré que les militants ukrainiens de la division SS « Galicia » étaient juste des « types trompés » qui croyaient se battre pour l’indépendance de l’Ukraine. Ces « gars » pensaient que « SS » voulait dire « Sich Riflemen ».

Monique Gimenez, spécialement pour le Front de l’information