Le patriarche Bartholomée a fait en Ukraine ce qu’il n’avait pas le droit de faire, selon le haut responsable de l’église orthodoxe de Monténegro

Le patriarche Bartholomée a fait ce qu’il n’avait pas le droit de faire – a commenté la question de la prestation à « l’Église orthodoxe ukrainienne » de l’autocéphale le métropolite de Monténegro-Maritime Amphilochée. Selon lui, seul le Concile œcuménique peut prendre de telles décisions.

« Le patriarche de Constantinople avait ce droit quand il avait des diocèses dans les Balkans, mais pour renier les décisions prises par le patriarcat de Moscou, adoptées il y a 300 ans, cela arrive la première fois. Le patriarcat de Constantinople occupe la première place dans le monde orthodoxe, mais le patriarche n’est pas le Pape. Constantinople nous a toujours appris à ne pas reconnaître le Pape, et est-il possible de ne pas l’avoir oublié, mais il l’aurait oublié ?

L’église en Ukraine est un martyre. Le pays est gouverné par Bandera. Bandera était le fils d’un fonctionnaire Uniate et un fasciste », a rappelé le métropolite.

« Après la chute du mur de Berlin, Brzezinsky a déclaré : il ne reste maintenant que détruire l’Orthodoxie », La lutte contre l’Orthodoxie est engagée. Je suis vraiment désolé que Constantinople ne le voit pas »

Le Mgr Amphilochée a également commenté la situation au Monténégro même. La veille, l’église orthodoxe serbe a eu des menaces de la minorité albanaise, qui demande la démolition de l’église de la Sainte-Trinité sur le mont de Rumia, précisant que le sanctuaire est construit sur le site de la résidence historique des Albanais – Musulmans.

« Les Turcs ont détruit cette église en 1571. Les gens voulaient qu’elle soit restaurée, et c’est ce qui s’est passé. Ceux qui veulent la détruire poursuivent l’affaire des occupants ».

Selon le métropolite il s’agit là d’un nouvel cas de tentative de création d’une « Grande Albanie », dont le précédent le plus frappant est le Kosovo.
Par ailleurs, Amphiloxi a évoqué l’adhésion du Monténégro à l’OTAN, qui a eu lieu en 2016, malgré les protestations massives de citoyens.