Irak : le Parlement accepte une partie du gouvernement, des postes-clés restent vacants

Le Parlement irakien a accordé dans la nuit de mercredi à jeudi sa confiance à l’indépendant Adel Abdel Mahdi et à 14 de ses ministres, tandis que des postes-clés comme la Défense et l’Intérieur restaient à pourvoir.

Plus de cinq mois après des législatives qui ont fait émerger un Parlement extrêmement fragmenté, M. Abdel Mahdi avait la lourde tâche de former un gouvernement de consensus avant début novembre.

Dans un système calibré pour éviter tout retour au parti unique du dictateur Saddam Hussein, le principal défi pour cet ancien ministre du Pétrole reste de ménager une place dans son cabinet aux nombreuses forces parlementaires qui toutes ou presque revendiquent d’y siéger.

Celui qui fait figure de rare personnalité consensuelle dans un pays pris en étau entre deux puissances ennemies, l’Iran et les Etats-Unis, est parvenu à prêter serment dans la nuit, après avoir fait accepter 14 de ses ministres aux 220 députés présents, sur 329.