Faisant référence le mercredi 24 octobre aux décisions de l’administration Trump contre les Palestiniens, dont la fermeture du bureau de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Washington, le transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à sainte Qods et les positions dramatiques du locataire de la Maison-Blanche sur les colonies et l’UNRWA (L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens), Abbas a déclaré
« Les mesures prises par le gouvernement américain sont généralement en contradiction avec les accords conclus.»
Le chef de l’OLP a souligné que les décisions du Conseil central de la Palestine seraient «très délicates» lors de sa prochaine session et qu’aucun des dirigeants palestiniens n’aurait le droit d’ignorer ces décisions.
Abbas a ajouté que lors de la prochaine réunion du Conseil central de la Palestine, toutes les questions régionales, institutionnelles et politiques, y compris les positions des États-Unis sur la question palestinienne, seraient au menu.
Le Conseil central palestinien, la deuxième plus haute instance palestinienne après le Conseil national, doit se réunir à Ramallah le 28 octobre. Il s’était déjà réuni en août dernier dans la même ville.
Abbas tente de faire avancer la reconnaissance d’un État palestinien par la communauté internationale d’en faire adopter les préparatifs lors de la réunion