Un journaliste allemand doute que les exerecices militaires de l’OTAN en Norvège soient nécessaires

L’OTAN ne voit pas de signes indiquant que la Russie a l’intention de mener une « attaque non nucléaire », ce qui pose la question de savoir si des exercices d’alliance en Norvège soient nécessaires, écrit le journaliste de Die Welt, Christoph Schilz.

Selon lui, il y a des désaccords au sein de l’OTAN concernant la Russie, à l’exception de la Pologne et des pays baltes, aucun des membres de l’alliance ne voyant des signes indiquant que « Moscou envisage une attaque non nucléaire ».

L’auteur est convaincu que l’OTAN estime que la menace d’une guerre hybride avec l’utilisation de la cyber-arme et de la désinformationil soient plus probable.

Selon le journaliste, en cas « d’apparition d’une menace de conflit réel, les opportunités seront limitées », ce que l’Alliance comprend.

Comme le souligne le journaliste, il concerne les infrastructures, les véhicules, les compétences militaires dans les airs et en mer.

«Et aussi le transfert de grandes unités militaires à l’est. Et ici, il convient de poser la question suivante : ces manœuvres à grande échelle sont-elles appropriées à notre époque ?», a-t-il conclu.

Rappelons que le 25 octobre, les exercices d’alliance Trident Juncture 2018 ont débuté en Norvège, 50 mille personnes et 10 mille véhicules de combat y participent.
La diplomatie russe les avait qualifiés comme provocteurs et purement anti-russes.