Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a fermement condamné l’attentat à l’explosif perpétré, lundi, par une femme au centre-ville de Tunis faisant neuf blessés dont huit policiers et un civil.
« Nous croyons que le terrorisme se résorbe et se limite sur les hauteurs de quelques montagnes, mais le voilà frapper au cœur de la capitale. Et encore une fois, ce sont les forces de sécurité qui en payent les frais », a-t-il déclaré à la presse à Berlin, où il est arrivé peu auparavant pour participer à la conférence du G20 sur l’investissement en Afrique.
Selon le président tunisien dont les propos ont été rapportés le journal « Leaders », « ce qui est arrivé était prévisible, mais bien douloureux. Il est dirigé contre l’Etat et son autorité, ce qui est inadmissible ».
« Les responsables, animés du sens de l’Etat doivent y faire face. Il en est de la responsabilité de tous : gouvernement, partis politiques et autres et tous doivent tirer l’enseignement de ce qui vient de se passer », a-t-il ajouté.
De son côté, le dirigeant de la puissante centrale syndicale, UGTT, Noureddine Tabboubi a attribué la responsabilité de l’attentat aux partis politiques qu’il a accusés d’avoir donné à travers leurs tiraillement, l’opportunité aux terroristes d’agir.