Le président élu Jair Bolsonaro s’est dit déterminé à modifier la loi sur le port d’armes au Brésil, l’un de ses grands thèmes de campagne et à proposer le poste de ministre de la Justice au juge Sergio Morro, héraut de la lutte anticorruption.
Dans sa première interview à plusieurs télévisions tard lundi, au lendemain de sa nette victoire à la présidentielle, le président d’extrême droite est revenu sur sa solution la plus radicale pour lutter contre la violence: la libéralisation du port d’armes.
La violence fait du Brésil, avec près de 64.000 homicides l’an dernier – dont 70% par armes à feu – l’un des pays les plus dangereux au monde et a été, avec la corruption, l’une des grandes préoccupations des 57 millions d’électeurs qui ont choisi de voter Bolsonaro. « L’accès au port d’armes doit être facilité (…). C’est une nécessité à cause de la violence qui frappe le Brésil. Nous sommes en guerre », a affirmé l’ex-capitaine de l’armée, ajoutant que le port d’arme devait s’étendre au-delà du domicile.
DOSSIER : Jair Bolsonaro – du candidat de l’extrême droites à la présidence du Brésil