Les systèmes de missiles anti-aériens S-400 et S-500, en service depuis longtemps dans l’armée russe, serviront d’exemple aux développeurs américains.
Selon l’édition Defense News, le département de la Défense des États-Unis envisage de moderniser ses stations radar afin de détecter les missiles balistiques et autres moyens de destruction actuellement équipés de systèmes de défense antimissile américains.
L’armée américaine envisage d’équiper sa défense antimissile des radars dans le cadre du projet LTAMDS. Avec cela, ce complexe de détection sera impliqué dans le développement de nouveaux systèmes qui remplaceront le système actuel de défense aérienne Patriot.
Comme cela a été rapporté dans les médias, le Pentagone a déjà lancé un appel d’offres approprié et d’ici 2022, une entreprise sera sélectionnée parmi les mastodontes de l’industrie militaire américaine pour la construction de six prototypes. À l’heure actuelle, Lockheed Martin, Northrop Grumman, Technovative Applications et Raytheon ont déposé leurs candidatures.
Dans le même temps, des experts américains ont déjà réussi à évaluer les projets du ministère de la Défense, notant que le Pentagone avait décidé de suivre les traces de la Russie et de ses systèmes de missiles anti-aériens S-400 et S-500, qui peuvent abattre missiles balistiques, autants que ceux de croisière.