La Corée du Sud et la République populaire démocratique de Corée (RPDC) ont cessé à compter de ce jeudi tout « acte hostile » aux frontières, conformément à l’accord conclu lors du sommet de Pyongyang en septembre dernier, a annoncé le ministère sud-coréen de la Défense.
Il a précisé dans un communiqué que ces actes ont pris fin sur terre, en mer ou dans les airs à compter de ce jeudi 0h heure locale (15h GMT mercredi) en vertu de l’accord militaire conclu le 19 septembre en marge du sommet entre le président sud-coréen Moon Jae-in et le dirigeant suprême de la RPDC Kim Jong Un.
Cet accord prévoit notamment l’arrêt de tout exercice à munitions réelles et de manœuvres de régiments ou d’unités plus grandes à moins de cinq kilomètres de la Ligne de démarcation divisant la péninsule coréenne. Pareille interdiction visera les exercices de tir des Marines dans les zones tampons maritimes à l’est et à l’ouest de la péninsule.
Le ministère sud-coréen de la Défense a ajouté que la RPDC avait officialisé son acceptation de cet accord militaire lors d’une rencontre entre généraux des deux pays le 26 octobre.
L’arrêt de ces actes hostiles est un moyen efficace de désamorcer les tensions militaires et d’établir une confiance mutuelle entre les deux pays, selon le ministère qui a ajouté qu’il constituait un pas significatif vers la dénucléarisation de la péninsule coréenne et l’établissement d’une paix durable.