Sanctions: «guerre psychologique américaine à grande échelle contre le peuple iranien»

Réagissant aux nouvelles sanctions anti-iraniennes des Etats-Unis qui entreront en vigueur le 5 novembre, la diplomatie iranienne a déclaré que les Etats-Unis cherchaient à mener une vaste «guerre psychologique» contre le peuple iranien.

Qualifiant de «ridicule» et d’ «enfantin» le compte à rebours lancé depuis le 24 octobre par le d’épatement d’Etat américain sur son site pour le retour du deuxième volet des sanctions unilatérales contre l’Iran, le porte-parole de la diplomatie, Bahram Qassemi, a déclaré: «Les Etats-Unis ont fait recours à de nombreuses mesures et dépensé des sommes colossaux pour faire pression sur les banques, les entreprises et les institutions internationales afin de les dissuader de travailler avec l’Iran, mais toutes leurs tentatives ont échoués.»

Qassemi a déclaré que l’Iran a su se préparer en prévision de la politique américaine et a pris les mesures nécessaires pour faire face aux sanctions.

«L’Iran est capable de gérer son économie et les conditions de vie de son peuple dans toutes les circonstances», a précisé le diplomate pour dire qu’«il n’y a aucune raison de s’inquiéter et qu’il faut attendre et voir l’échec de l’administration Trump face à la grande et brave nation iranienne.»

Dans un geste aventurier et unilatéral, l’ancien homme d’affaires américain, Donald Trump, a retiré les Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire signé sous son prédécesseur, Barack Obama, défiant les signataires du document historique dont les alliés européens, mais la communauté internationale dénonçant ce retrait a fait bloc pour sauvegarder l’accord.

Les pays signataires à savoir la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la Russie et la Chine, affichant leur détermination à poursuivre la mise en œuvre de l’accord sur le nucléaire iranien ont promis de protéger leurs acteurs économiques par des mécanismes financier anti-sanctions.

Washington a annoncé que l’ensemble des sanctions contre l’Iran, levées en 2015, seraient de nouveau en vigueur le 5 novembre, avec le rétablissement des mesures visant notamment l’industrie pétrolière et les banques.

Alors qu’une montée en flèche des prix du carburant menacerait l’économie mondiale en général et américaine en particulier, Washington ne cesse d’assuer que sa stratégie permettra de maintenir stables le marché, grâce à l’Arabie saoudite qui, selon eux, aurait compensé le brut iranien en augmentant sa production.