Dix-neuf jihadistes présumés liés à l’attentat anti-coptes, qui a fait sept morts vendredi 2 novembre à Minya, dans le centre de l’Égypte, ont été tués lors d’un échange de « tirs » avec la police, a annoncé dimanche le ministère de l’Intérieur.
Les 19 jihadistes présumés ont été retrouvés « dans le cadre de la poursuite des éléments terroristes impliqués dans la mise en œuvre d’opérations hostiles dans le pays, dont la dernière attaque armée qui visait des citoyens lors de leur retour du monastère de Saint-Samuel », a précisé le ministère.
Vendredi, sept personnes avaient été tuées et sept blessées dans un attentatrevendiqué par l’organisation État islamique (EI) contre un bus transportant des fidèles chrétiens coptes près du monastère de Saint-Samuel,en plein désert. Parmi les victimes figuraient six coptes et un chrétien évangéliste.En mai 2017, 29 pèlerins avaient déjà été tués par balles dans la même zone
Moins de 48 heures après l’attaque, des raids ont été menés dans les zones montagneuses du désert occidental de la province de Minya pour retrouver ces « éléments terroristes en fuite », a précisé le communiqué du ministère de l’Intérieur.
« Les éléments terroristes ont ouvert le feu sur les forces (de sécurité), qui ont répliqué », a expliqué le ministère.