Les acheteurs de l’Extrêùe-Orient de pétrole brut iranien devraient se préparer à reprendre les importations en provenance de ce pays du Moyen-Orient après que Tokyo se soit vu accorder une dérogation aux sanctions américaines, a annoncé mardi le ministre du Commerce, Hiroshige Seko, selon Reuters.
Des exemptions ont été accordées aux plus gros clients pétroliers iraniens – Japon, Chine, Inde, Corée du Sud, Taiwan, Italie, Grèce et Turquie -, ce qui leur permet de continuer d’importer le pétrole iranien.
«Ce serait à la discrétion des entreprises privées, mais sur la base de cette décision, les entreprises (japonaises) se prépareraient probablement à la reprise des importations de brut d’Iran», a déclaré Seko aux journalistes.
Interrogé sur le point de savoir s’il serait nécessaire de réduire les importations, il a répondu: «Je ne peux pas commenter sur les volumes d’importation».
Seko a également refusé de dire si les importations japonaises seraient réduites à zéro après l’expiration de la période d’exception de 180 jours, affirmant que cela dépendrait des futures négociations entre Tokyo et Washington.
Un premier volet de sanctions illégales anti-iraniennes, levées après l’accord de 2015, a été réimposé début août par les Etats-Unis.
Six mois après avoir claqué la porte de l’accord sur le nucléaire, les Etats-Unis ont prétendu qu’ils rétabliraient le 5 novembre leur deuxième volet de sanctions« les plus draconiennes» contre Téhéran.