Quelques dizaines de hauts responsables et hommes d’affaires français visiteront le Forum de Yalta en 2019

Une importante délégation française, formée d’une cinquantaine de fonctionnaires, de députés du Parlement européen, de personnalités publiques et d’employés d’État et municipaux, se rendra en Crimée au printemps 2019 pour participer au cinquième Forum économique international de Yalta.

 

Cela a été annoncé par le co-président du comité d’organisation du forum, Andrei Nazarov.

«Ce sera la plus grande délégation depuis la réunification de la péninsule avec la Russie. Il sera dirigé par des représentants de différentes forces sociales et politiques françaises. Sur le terrain du forum, une des discussions sera consacrée au renforcement des relations russo-françaises. En outre, les délégués de la France participeront aux sections sur le thème de la confrontation des sanctions, de la modélisation de l’économie du futur et du développement des industries en Crimée. Ce n’est un secret pour personne qu’aujourd’hui en Europe se constitue un «front contre les sanctions», à savoir que les parlementaires et les partis politiques français sont activement en faveur du rapprochement avec la Russie », cite les propos de Nazarov le journal Izvestia.

À son tour, le vice-président de l’Association nationale (anciennement le Front national), Louis Alio, a déclaré qu’il était heureux d’avoir la possibilité d’envoyer une « grande délégation française ». Le Forum de Yalta, a-t-il déclaré, offre aux entrepreneurs des deux pays la possibilité de se mettre d’accord sur des projets communs en Crimée, et les politiciens seront en mesure d’évaluer de manière indépendante la situation dans la péninsule.

Julien Rochedi, entrepreneur français et personnalité publique, a souligné que la Crimée se développe activement depuis 2014. « Les entrepreneurs de Syrie, d’Italie, de Belgique et d’autres pays, malgré les sanctions et la tentative de Bruxelles d’isoler la péninsule, ont mis en œuvre avec succès divers projets commerciaux sur la péninsule », a-t-il déclaré. Rochedi a ajouté que les hommes d’affaires français souhaitaient également investir de l’argent en Crimée et étaient prêts à discuter de coopération dans les domaines des infrastructures portuaires, des technologies médicales, des produits alimentaires et bien plus encore lors du forum de Yalta.