Lors de la réunion scientifique du Forum pour la paix à Paris, le président du Conseil stratégique des relations extérieures de l’Iran, Kamal Kharrazi, a déclaré que les sanctions oppressives et illégales imposées par les États-Unis à l’encontre de Téhéran pourraient sérieusement perturber la mise en œuvre des plans nationaux d’action environnementale.
Kamal Kharrazi, a assisté le lundi, 12 novembre, à la réunion scientifique du Forum pour la paix à Paris, à laquelle avaient participé des personnalités et des responsables d’organisations européennes et internationales.
Se référant à l’accord international de Paris sur le changement climatique et aux engagements des pays industrialisés, M. Kharazi a souligné l’importance des coopérations entre acteurs dans une logique de développement durable pour dire que les pays en développement devraient recevoir une assistance financière et technique de la part des pays développés afin de pouvoir mettre en œuvre des programmes de protection de l’environnement et de réduction de leurs polluants.
Il a également évoqué des plans et des initiatives réalisés par Téhéran à cette fin avant de souligner que les sanctions illégales imposées par les États-Unis à l’encontre de la République islamique d’Iran pourraient sérieusement perturber la mise en œuvre de ces plans.
Le chef du Conseil stratégique des relations extérieures a souligné la nécessité pour le secteur privé et les groupes de bénévoles de travailler avec les gouvernements pour promouvoir des programmes de protection de l’environnement. Le secteur privé américain a perdu son élan de mobilisation après le retrait de Trump du traité de Paris.
À la fin de la réunion scientifique, les participants ont répondu aux questions du public présent à l’assise.
L’accord de Paris dont les Etats-Unis de Turmp se sont retirés, est un accord à l’échelle mondiale sur le changement climatique intervenu le 12 décembre 2015 à Paris. Cet accord présente un plan d’action prévoyant de maintenir le réchauffement de la planète «nettement en dessous» de 2 °C. Il porte sur l’après-2020.