Le ministre iranien des Communications et de la Technologie de l’information, Mohammad Javad Azari Jahromi, a réitéré sur la position de l’Iran en faveur d’un cyberespace sûr et pacifique.
Réagissant sur sa page tweeter à un avis d’internaute qui avait exhorté l’Iran, « victime des attaques cybernétiques majeures» à rejoindre les signataires d’un document présenté par la France destiné à donner un nouveau souffle aux négociations internationales sur la paix dans le cyberespace, Azari Jahromi a réitéré sur le soutien de l’Iran à la sécurité et la stabilité d’Internet.
« La position de la République islamique d’Iran a toujours été de mettre l’accent sur l’utilisation pacifique du cyberespace et la sécurité mondiale, cela était toujours évident dans toutes nos interventions aux rendez-vous internationaux », a-t-il répondu.
Et d’ajouter : « Comme d’autres pays, nous étudions cette proposition alors que nous avons, nous-aussi, des initiatives à cette fin.
La France envisage de relancer les négociations sur la paix dans le cyberspace.
L’appel de Paris pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace veut limiter les piratages et les manœuvres de déstabilisation sur Internet.
A cet effet, le président français, Emmanuel Macron, a présenté un document destiné à donner un nouveau souffle aux négociations internationales sur la paix dans le cyberespace, lundi 12 novembre au Forum sur la gouvernance de l’Internet, un événement chaperonné par l’Organisation des Nations unies (ONU) qui se tient à Paris.
L’appel de Paris pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace met en avant neuf objectifs destinés à limiter les piratages informatiques et les manœuvres de déstabilisation sur Internet. Il a vocation à être avalisé par toute partie – Etat, entreprise, organisation de la société civile – qui se reconnaît dans ses principes.
51 pays y compris l’intégralité de l’Union européennes ont déjà signé le texte, sans oublier 130 entreprises et 90 universités et acteurs de la société civile.
Les signataires « condamnent les cyberactivités malveillantes » et affirment leur soutien « à un cyberespace ouvert, sûr, stable, accessible et pacifique », selon la presse française.