Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araqchi et le président du Sénat espagnol, Pio Garcia-Escudero ont passé en revue à Madrid la coopération parlementaire, l’accord sur le nucléaire iranien et d’autres questions régionales et internationales.
Abbas Araqchi qui s’est rendu vendredi 16 novembre en Espagne pour le deuxième tour des pourparlers entre les vice-ministres iraniens et espagnols des Affaires étrangères, a tenu samedi une rencontre avec le président du Sénat espagnol, Pio Garcia-Escudero.
Grâce à l’accord nucléaire iranien, le volume des relations commerciales entre Téhéran et Madrid a atteint 2 milliards d’euros l’année dernière, a déclaré Araqchi lors de la rencontre.
Plus de 3000 entreprises espagnoles ont également rejoint le marché iranien, a-t-il ajouté déplorant que les mesures américaines aient affecté les activités commerciales.
Le Parlement iranien étudie sérieusement cette question, a-t-il déclaré, ajoutant que nous estimions que les parlements européens pourraient maintenir efficacement leur coopération avec les gouvernements européens afin de lever les barrières.
Garcia-Escudero, pour sa part, a présenté ses condoléances pour l’attaque terroriste qui a eu lieu plus tôt dans le sud de l’Iran et a réprimé les actes terroristes en général.
L’Espagne est parfaitement consciente des sanctions cruelles imposées par les Etats-Unis et des problèmes des Iraniens, a-t-il déclaré.
Le gouvernement espagnol et l’UE soutiennent l’accord nucléaire iranien, également connu sous le nom de Plan d’action global commun (PAGC), et vise à minimiser les effets des sanctions, a-t-il assuré.
Le retrait américain du PAGC a posé un grave problème de sécurité au Moyen-Orient, a-t-il déclaré, regrettant que cela affecte également d’autres régions telles que l’Europe.
Il a souligné le fait que l’Iran joue un rôle majeur dans la région, notant que les pays européens, dont l’Espagne, sont contre les sanctions et que les États-Unis s’éloignent du PAGC.
Il a exhorté l’Iran à ne pas hésiter sur la détermination et de la bonne volonté de l’Europe pour résoudre les problèmes résultant du retrait des États-Unis de l’accord nucléaire.
Le vice-chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araqchi, était en Italie ce jeudi, 15 novembre pour participer à la réunion du groupe politico-consultatif des vice-ministres iraniens et italiens des Affaires étrangères axée sur les dernières évolutions liées à l’accord nucléaire avant de se rendre à Madrid.