« La France vient d’adopter des sanctions contre 18 ressortissants saoudiens, en lien avec le meurtre à Istanbul, le 2 octobre dernier, du journaliste saoudien Jamal Khashoggi », tué dans le consulat de son pays à Istanbul le 2 octobre dernier, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué, jeudi.
Ces sanctions consistent, selon le communiqué, à interdire «l’accès de ces individus au territoire national ainsi qu’à l’ensemble de l’espace Schengen».
Ils peuvent, toutefois « être revues ou étendues en fonction de l’avancée des investigations ».
La diplomatie française a qualifié le meurtre du journaliste saoudien de « crime d’une extrême gravité qui, de surcroît, va à l’encontre de la liberté de la presse et des droits les plus fondamentaux ».
Dans le même document, La France a réitéré sa demande que toute la lumière soit faite sur la manière dont un tel acte a pu être commis.
Le communiqué ajoute, enfin, que la France « étudie avec ses partenaires européens la possibilité d’un mécanisme de sanctions de nature transversale, permettant à l’Union européenne de prendre à l’avenir les mesures qui s’imposent en cas de violations graves des droits de l’Homme ».
DOSSIER : La France et l’affaire Khashoggi