Le Chef de la diplomatie turque a accordé, vendredi, une interview à la chaîne d’information « CNN turc » où il a répondu aux questions relatives à l’actualité.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a évoqué une éventuelle rencontre du Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, avec le Prince Héritier saoudien, Mohamed Ben Salma, qui aura pu avoir lieu en marge du sommet du G20 en Argentine.
Cavusoglu a indiqué que lors d’un entretien téléphonique, le Prince Héritier saoudien, Mohamed Ben Salman, aurait transmis son souhait de rencontrer le Président turc.
« Il a affirmé son souhait de rencontre notre Président en Argentine. Il n’y a pas d’obstacles à une telle rencontre, c’est possible. Comme ça l’a été lors de l’entretien téléphonique, notre Président transmettra toutes nos pensées, observations et données que nous avons rassemblé jusqu’à maintenant sur le sujet », a-t-il dit soulignant que la décision appartient au Président Erdogan.
Par ailleurs, Cavusoglu est notamment revenu sur la décision de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) demandant la libération de Selahattin Demirtas, l’ancien co-président du Parti Démocratique des Peuples (HDP), déTenu en raison de ses liens supposés avec l’organisation terroriste PKK.
« La décision de la CEDH est contradictoire avec ses propres décisions, elle n’est pas conforme au droit. Nous la contestons », a-t-il lancé ajoutant « Avec cette décision, la CEDH a prouvé qu’elle a donné une décision politique. »
Cavusoglu a rappelé que la Turquie a le droit de contester et a ajouté que de nombreux pays, dont la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, n’appliquent pas toutes les décisions de la CEDH.