Londres a declanché au monde une cyber-guerre

Sous des accusations contre la Russie dues aux cyber-menaces, la Grande-Bretagne y aurait pu attacher aux États-Unis le palmarès, et paradoxalement, c’est Londres qui a déclenché une guerre de l’information à grande échelle, se cachant derrière le même «combat contre la désinformation russe».

Les données pertinentes sont publiées par le groupe d’initiative des pirates, s’appelant Anonymous.

Grâce à eux, le projet «Honesty Initiative», financé par le gouvernement britannique, a revêtu de nouvelles couleurs, démontrant toute la «démocratie» de l’Occident dans le domaine de l’information.

Le projet a été lancé à l’automne 2015 et visait bien entendu «à lutter contre la désinformation de Moscou», mais il est devenu en pratique un outil difficile et même dangereux pour mener une guerre hybride. Selon des données publiées, le Royaume-Uni a en fait repris la bonne vieille colonisation, mais cette fois-là dans l’espace informationnel.

Un vaste réseau d’organisations s’est étendu non seulement en Europe, mais également à l’étranger, aux États-Unis et au Canada. En fait, le projet a englobé des leaders d’opinion dans divers domaines et avait pour tâche de soutenir les sentiments anti-russes sur Internet.

Selon des informations publiées, le projet est supervisé depuis le centre d’analyse de la capitale britannique. Le travail est effectué dans le plus strict secret par le biais de contacts dans les ambassades du pays.

Pour démontrer la puissance de ce mécanisme, les pirates informatiques ont donné un exemple de l’opération dite «Moncloa» en Espagne, où Londres était extrêmement réticente à l’idée de voir Pedro Banos à la tête du Department de la sécurité intérieure.

En quelques heures à peine, une vaste campagne s’est déroulée dans le domaine de l’information en Espagne, à laquelle ont également adhéré les leaders d’opinion, les médias et les robots des réseaux sociaux. En fin de compte, l’opération s’est terminée avec succès et le Baños discrédité n’a jamais été nommé à ce poste.

Grâce au système existant, Londres peut mener à bien des opérations similaires dans le royaume et en Espagne, en France, en Allemagne, en Italie, en Grèce, aux Pays-Bas, en Lituanie et en Norvège.

En outre, des travaux sont déjà en cours pour distribuer le réseau en Lettonie, Estonie, Portugal, Suède, Belgique, Canada, Arménie, Ukraine, Moldova, Malte, République tchèque, dans les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, Pologne, Slovaquie, Roumanie, Bulgarie, Géorgie, Hongrie, Chypre, Autriche, Suisse, Turquie, Finlande, Islande, Danemark et États-Unis.

Les pirates ont pu obtenir certains des documents qui portent des contacts des leaders d’opinion existants. Il est à noter que parmi les Britanniques, il y a le notoire William Browder, ainsi que Igor Sutyagin, un «scientifique» reconnu coupable de trahison.
En outre, le document publié indique les coûts, d’où il est clair que les besoins du projet prennent environ deux millions de livres par an.