Réagissant aux allégations «non-fondées» avancées jeudi 22 novembre par le représentant américain auprès de l’OIAC, Kenneth Ward, selon lesquelles
««Téhéran cherchait à se procurer des agents neurotoxiques mortels à des fins offensives et il aurait omis de déclarer un programme d’armes chimiques», le directeur général de la Paix et de la Sécurité internationale au ministère iranien des Affaires étrangères, a rejeté fermement de «nouvelles accusations » proférées comme de coutume contre l’Iran.
«Il n’est pas surprenant que les Etats-Unis avec son actuelle administration reformulent de nouvelles allégations infondées contre l’Iran. Nous les rejetons catégoriquement», a déclaré Reza Najafi.
Evoquant le fait que lui-même est l’une des victimes des attaques chimiques, le diplomate iranien a déclaré : «Depuis huit années de la guerre imposée irakienne, Washington, en tant qu’un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, a fermé les yeux sur l’usage massive et barbare d’armes chimiques par le régime de Saddam contre les civils iraniens. Il est resté aveugle sur des attaques chimiques qui ont couté la vie à des dizaines de milliers de soldats et civils et infligé de terribles blessures et douleurs en Iran, car c’était eux-mêmes, les Etats-Unis et leur alliés, qui fournissaient ces armes prohibées au régime de Saddam».
S’attardant sur l’antécédent américain d’utilisation d’armes de destruction massives (ADM) dont les armes atomiques et chimiques, le diplomate iranien a déclaré : «L’histoire américaine reste à jamais entachée par le recours aux armes inhumaines et de destruction massives.
«C’était les Etats-Unis qui ont fabriqué des armes nucléaires et les ont utilisées à Hiroshima et à Nagasaki, tuant des centaines de milliers de civils. Les États-Unis ont fabriqué et utilisé des armes chimiques pendant la guerre du Vietnam et ont encore tué plus de 400 000 personnes», a-t-il encore déclaré.