France : 35 interpellations lors des violences de samedi lors des protestations des « gilets jaunes »

Selon un bilan provisoire établi par le ministère français de l’Intérieur, samedi à 14h00 (Gmt), 35 personnes ont été interpellées et 22 placées en garde à vue en marge des manifestations, émaillées de violence, des « gilets jaunes ».

Il y aurait 8 blessés dont 2 gendarmes, selon la même source qui fait état de 80976 « gilets jaunes » recensés samedi à travers le pays.

La tension est toujours très vive sur les Champs-Elysées à Paris où un incendie, déclenché par les manifestants, n’a toujours pas été maîtrisé, samedi à 16h00 (Gmt).

De nombreux casseurs se sont infiltrés parmi les manifestants et se sont livrés à des violences.

Plus tôt dans la journée le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, avait vivement dénoncé « les séditieux » et l’ultra-droite qui ont « répondu à l’appel de Marine Le Pen ».

A VOIR : « Gilets jaunes » : Christophe Castaner accuse Marine Le Pen des violences à Paris

La présidente du Rassemblement National lui a rapidement répondu à l’antenne de BFMTV affirmant n’avoir « jamais appelé à quelque violence que ce soit ».

Les policiers et gendarmes présents sur les Champs-Élysées tentent de repousser les manifestants en faisant usage de canons à eau et de gaz lacrymogène pour les empêcher d’accéder à une zone qui leur est interdite en raison de sa proximité avec certains lieux de pouvoir (Elysée et Matignon).

Le mouvement de contestation, déclenché il y a une semaine, a déjà été émaillé d’incidents qui ont fait deux morts, 620 civils et 136 membres des forces de l’ordre ont été blessées, 879 personnes interpellées et 693 placées en garde à vue.

Le mouvement des « gilets jaunes » s’est constitué sur les réseaux sociaux de manière spontanée pour contester la hausse des prix du carburant et a progressivement évolué pour viser la politique du président Emmanuel Macron, dont il exige la démission, tel que crié par les manifestants dans plusieurs villes de France.