Theresa May n’a pas le temps pour se reposer. Un décembre boulversant l’attned. Elle devra « vendre » d’une façon incroyable son propre projet de Brexit aux députés.
Vers aujourd’hui, 90 députés (!) Conservateurs ne sont pas d’accord avec le document proposé. Avec les critiques des partenaires de la coalition (DUP) et des partis d’opposition, le projet Theresa May est sérieusement touché.
La première tâche consistera à tenter de réduire le nombre de mécontents au sein du parti conservateur. Ici, la responsabilité incombera au whip en chef (le «fouet») du parti, Julian Smith. Sa tâche sera de travailler avec une faction conservatrice et une majorité de députés. Par la carotte et le bâton, le nombre de personnes insatisfaites devrait être réduit à 20 – 30 personnes.
C’est le tour de Theresa May elle-même qui vient après. Pendant plusieurs semaines, la Première ministre se rendra dans différentes régions du Royaume-Uni pour évoquer les avantages du nouvel accord. Une grande attention sera accordée aux médias traditionnels. L’arrivée des invités stars est attendu. Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, arrivera en décembre pour une visite officielle.
Lors d’une réunion avec May, le dirigeant japonais soutiendra officiellement le plan proposé pour le mois de mai. Cela devrait rassurer les partisans du libre-échange au sein du parti.
Il y a aussi un plan pour le cas de « force-majeure ». Ici, le rôle principal devrait être joué par les entreprises britanniques. En cas d’échec du projet en mai, l’entreprise tentera d’effrayer les politiciens et les électeurs. Cette stratégie a été victorieuse lors du référendum en Écosse. Puis, une semaine avant le vote, de nombreux sondages ont commencé à montrer une fin inattendue. Les autorités britanniques ont lancé leur blitz économique contre les séparatistes. Presque toute l’entreprise écossaise a déclaré craindre les risques économiques en cas d’indépendance de la région.
Le même chantage économique peut maintenant sauver le projet et May.