Une centaine de cas de suffocation ont été rapportés après une attaque aux « gaz toxiques » en Syrie dans la métropole d’Alep, selon un nouveau bilan fourni dans la nuit par les médias d’Etat qui ont accusé les insurgés.
Citant des « sources médicales », l’agence officielle Sana a rapporté dans la nuit de samedi à dimanche « 107 cas de suffocation », après un premier bilan d’une cinquantaine de blessés. De son côté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a rapporté « 94 cas de suffocation ».
Le ministère russe de la Défense a affirmé que les symptômes qui apparaissent aux asphyxiés du fait de l’attaque terroriste contre des quartiers à Alep confirment que les obus comprennent le gaz de Chlore.
Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a fait noter : « Selon les informations préliminaires, les symptômes qui apparaissent aux asphyxiés confirment que les roquettes qui avaient été lancées sur des quartiers à Alep étaient chargées du gaz de Chlore».
Il a ajouté que les obus du calibre 120mm qui contiennent du gaz de Chlore avaient été lancés sur les quartier de Khalidya et Chare’ Nil à partir des faubourgs sud-est du village de Breikiyat contrôlé par les terrorises du soi-disant « Armée de Tahrir al-Cham ».
Il a rappelé que son pays avait mis en garde contre les tentatives des terroristes des «Casques blancs » d’exécuter des provocations chimiques dans la zone démilitarisée à Idleb pour accuser l’armée arabe syrienne de mener des attaques aux armes chimiques contre les habitants.
Et Konachenkov de poursuivre : «Il est clair que les terroristes des «Casques blancs» sont liées directement aux réseaux terroristes en Syrie, notamment ceux qui se trouvent dans la zone démilitarisée à Idleb ».
Il a fait savoir que Moscou a l’intention d’examiner l’attaque terroriste au gaz toxique contre Alep avec Ankara, étant donné qu’elle garantit l’attachement de l’«opposition armée» d’y arrêter le combat.