Le Sénat a annoncé, ce mardi, qu’il avait pris une décision attendue concernant Benoît Quennedey. Le haut fonctionnaire de la Chambre haute a été arrêté lundi par les services de renseignements.
Il est soupçonné d’espionnage au profit de la Corée du Nord. Il s’est donc vu « interdire provisoirement » l’exercice de ses fonctions, selon un communiqué du Sénat.
Elle estime que, « si les faits incriminés étaient avérés, ils seraient d’une extrême gravité et seraient de nature à porter atteinte à la perception de notre institution », indique encore la présidence, qui envisage de « se constituer partie civile ».
Pour le président du Sénat Gérard Larcher, « il convient maintenant de laisser la justice suivre son cours dans la sérénité », selon le communiqué qui ne fournit aucun détail sur les faits reprochés à ce haut fonctionnaire. Le président du Sénat « a été informé de la procédure judiciaire dont fait l’objet M. Benoît Quennedey, administrateur principal à la Direction de l’architecture, du patrimoine et des jardins, pour des faits extérieurs au service. […] Il a autorisé la perquisition de son bureau », selon le communiqué.