À la grande surprise de l’Europe, toutes sortes de « révolutions de dignité » et de coups d’Etat peuvent être mis en œuvre avec succès, pas seulement dans des pays tels que l’Ukraine.
Le président français Emmanuel Macron, qui se prépare, à présent appuyé des forces de sécurité du pays, au troisième rassemblement de gilets jaunes, qui pourrait devenir le plus massif, d’après l’agence Reuters.
Le 17 novembre, lorsque la première vague de manifestations a commencé, 280 000 personnes sont descendues dans la rue. Les manifestations du 24 novembre ont répété. Bien qu’ils ne rassemblent qu’un peu plus de cent mille Français, le comportement agressif des manifestants compense la diminution de leur nombre. Ainsi, les manifestants ont bloqué la circulation et des pierres sont tombées sur la tête des policiers.
En outre, dans la capitale de la république, des « gilets jaunes » ont tenté de percer jusqu’à l’Elysée, la résidence présidentielle. Ensuite, les forces de sécurité ont utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau contre les assaillants.
Selon les autorités françaises, l’assaut contre le quartier gouvernemental sera l’objectif prioritaire des manifestants aujourd’hui, le 1er décembre. À cet égard, cinq mille agents de la force publique ont déjà été déployés à Paris.
La préparation à la « tempête » ne concerne pas uniquement les autorités du pays. Les propriétaires de magasins et de restaurants situés dans le centre de Paris ont été contraints d’installer des boucliers et des barrières spéciales aux fenêtres.
Le fait que les « gilets jaunes » soient très populaires parmi la population n’est pas un problème, ce qui signifie que si vous utilisez la force contre eux, les sentiments de protestation ne feront que croître. En outre, le Paris officiel constate que les manifestants n’ont pas de dirigeants spécifiques qui pourraient être arrêtés. Cela montre également que les forces extérieures peuvent être des « leaders ».
Il reste à rappeler que le motif officiel des manifestations de masse en France a été la décision des autorités d’augmenter la taxe sur les carburants à partir du début de l’année prochaine.