Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré samedi qu’il y avait de nombreuses mesures à prendre en Syrie.
Erdogan a fait cette déclaration au début de sa rencontre avec son homologue russe, Vladimir Poutine, en marge du sommet du G20 en Argentine.
« Les discussions entre les parties turque et russe sur le projet du gazoduc TurkStream sont en train de gagner substantiellement de l’importance », a indiqué le dirigeant turc.
Le mois dernier, les deux dirigeants ont participé à une cérémonie à Istanbul pour marquer l’achèvement de la partie marine du projet, qui comprend la construction de deux gazoducs avec une capacité totale de 31,5 milliards de mètres cubes de gaz par an, l’un pour les consommateurs turcs, et l’autre pour l’Europe du Sud.
Erdogan a également souligné la grande importance du sommet tenu récemment entre les dirigeants de la Turquie, de la France, de l’Allemagne et de la Russie dans la ville d’Istanbul pour discuter de la situation dans la région syrienne d’Idleb.
« Je pense que nous devons prendre plusieurs mesures différentes et, dans ce contexte, j’estime qu’il est très approprié de tenir une conversation, même brièvement, sur Idlib », a-t-il déclaré.
En octobre, le sommet du quartet à Istanbul a appelé à la formation du comité constitutionnel syrien et au début de ses travaux avant la fin de cette année.
La rencontre entre Erdogan et Poutine a duré une heure, en présence des ministres turcs des Affaires étrangères, Mevlut Cavuusoglu, de la Défense, Hulusi Akar, du Trésor et des Finances, Berat Albayrak et de l’Energie et des Ressources naturelles, Fatih Donmez.
Le porte-parole de la présidence turque, Ibrahim Kalin, le chef du Service de renseignement, Hakan Fidan et le directeur de la communication de la présidence Fahrettin Altun ont également assisté à la réunion turco-russe.
Le sommet du G20 a débuté vendredi et a été marqué par de nombreuses réunions bilatérales entre les dirigeants.
Les travaux devraient se terminer plus tard samedi.
L’édition de cette année de la réunion annuelle du G20 vise à développer le libre-échange à l’échelle mondiale, malgré les tendances protectionnistes à la hausse, en particulier aux États-Unis.