Lors du sommet du G20 qui vient de se terminer à Buenos-Aires, le Président russe s’est entretenu avec Angela Merkel et Emmanuel Macron et leur a expliqué en détail l’incident qui s’est produit dans le détroit de Kertch, a déclaré le porte-parole du Kremlin aux journalistes
Vladimir Poutine a présenté des explications complètes à la chancelière allemande et au Président de la République française concernant l’incident qui s’est déroulé dans le détroit de Kertch, a annoncé aux journalistes Dmitri Peskov.
«Le Président Poutine a également donné des précisions exhaustives sur l’incident en mer Noire (…) et a clairement montré, il a en effet clairement montré encore hier lors de sa rencontre avec le Président français Macron. Ici, il s’agit, dans le plein sens du mot, d’une explication complète», a dit M.Peskov.
Dmitri Peskov a en outre déclaré que les militaires ukrainiens qui se trouvaient à bord des navires et qui sont actuellement sur le territoire russe, ne sont pas des otages, mais des personnes qui ont franchi illégalement la frontière russe. En abordant le sujet de ces marins, Vladimir Poutine a indiqué à Angela Merkel qu’ils se trouvaient en Russie en raison d’une décision de justice, qu’une enquête était en cours et que cette procédure prendrait du temps, a précisé le porte-parole du Kremlin.
Trois navires de la Marine ukrainienne ont violé dans la matinée du 25 novembre la frontière russe de la côte de la mer Noire, près du détroit de Kertch. Selon le département du FSB pour la Crimée, ils effectuaient des manœuvres dangereuses et refusaient d’obtempérer aux ordres des garde-côtes. Vers 19h00 heure de Moscou (17h00 heure de Paris), les vaisseaux ont entrepris une nouvelle tentative pour effectuer des actions illégales dans les eaux territoriales russes. Les garde-côtes russes ont alors eu recours aux armes pour les arrêter. Trois militaires ukrainiens ont été blessés, puis ont reçu des soins médicaux, leurs jours ne sont pas en danger.La Russie a qualifié l’incident de «provocation» et a ouvert une enquête pour violation de sa frontière. Moscou a demandé aux pays occidentaux soutenant Kiev d’influer sur les autorités ukrainiennes. Celles-ci ont décidé lundi d’introduire la loi martiale dans certaines régions de l’Ukraine, le long de la frontière avec la Russie ainsi que le long des côtes des mers Noire et d’Azov pour une durée de 30 jours.