La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen, important soutien des « gilets jaunes », a dit mardi « craindre » que les annonces du gouvernement pour apaiser ce mouvement « ne calme(nt) pas la colère » et dénoncé des mesures « électoralistes » à six mois des élections européennes.
« Je crains que cela ne calme pas la colère et croyez-moi je ne m’en réjouis pas. Personne ne peut se réjouir de ce chaos mais on est obligé de constater qu’il est de la responsabilité du gouvernement », a déclaré la dirigeante du RN dans les couloirs de l’Assemblée nationale, après plusieurs mobilisations des « gilets jaunes » marquées par des violences.
Elle a estimé que les « gilets jaunes » était « un mouvement spontané, populaire qui ne peut pas être encadré par des syndicats et partis politiques. Individuellement, chaque Français qui souffre va analyser les propositions du gouvernement et va voir si elles correspondent à ses attentes ».