Des migrants centraméricains bloqués au Mexique à la frontière avec les États-Unis ont franchi hier la clôture séparant les deux pays malgré le risque très élevé d’être jetés en prison.
Depuis la mi-octobre, des milliers de personnes vivant en Amérique centrale, originaires pour la plupart du Honduras, se dirigent en caravane vers le nord en direction des États-Unis. Pour les empêcher d’entrer, Donald Trump a envoyé l’armée à la frontière et tenté de modifier la procédure d’asile en exigeant que les demandeurs d’asile restent au Mexique le temps que leurs dossiers soient instruits. Ce projet de réforme du président américain a été rejeté par les tribunaux américains.
Épuisés et à bout, les migrants de la caravane s’entassent dans des camps sordides à la frontière du côté de Tijuana, ville de Basse-Californie qui fait face à San Diego en Californie. Las d’attendre, un certain nombre d’entre eux ont donc choisi de contourner la procédure légale et de tenter une entrée illégale hier à la tombée de la nuit, à un endroit situé à environ 450 mètres de l’océan Pacifique.