Alors que la Syrie tente audacieusement de sortir du conflit, Washington, ayant occupé une partie de la République arabe, joue ici son propre jeu, ce qui n’est nullement en faveur de la souveraineté du pays du Moyen-Orient.
C’est ce qu’a déclaré, le mercredi 5 décembre, lors d’un point de presse la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
Selon elle, les actions ambiguës de la coalition internationale dirigée par les États-Unis soulèvent des doutes. Elle a attiré l’attention sur le fait qu’après avoir creusé dans la base militaire d’Al-Tanf, les forces armées américaines ont occupé la zone des 55 kilomètres, sans même tenter de la coordonner avec les autorités officielles de Damas.
De plus, c’est précisément dans cette direction que les positions de l’armée arabe syrienne ont été renvoyées dans la nuit de lundi, alors que les États-Unis ont choisi de désavouer ce qui s’était passé.
Mme Zakharova souligne qu’il est impossible de parler de la stabilité dans cette région avec de tels «succès». Toutefois, si l’on examine la situation de près, la présence illégale des États-Unis en Syrie a une explication logique.
« «Les États-Unis ont l’intention de jouer la« carte kurde » dans la région de l’Euphrate et d’entraîner le pays dans sa scission pratique, malgré toutes les promesses de respecter l’intégrité territoriale de la Syrie souveraine ».