Alors que pour la première fois depuis 2016, des pourparlers de paix inter-yéménites se sont ouverts jeudi en Suède, entre le gouvernement et les rebelles houthis, les observateurs estiment que les chances de percée sont minces.
Les pourparlers de paix au Yémen se sont ouverts, jeudi 6 décembre en Suède, entre le camp du président Abd Rabbo Mansour Hadi et les rebelles Houthis, sous l’égide du médiateur de l’ONU Martin Griffiths. Il s’agit des premières discussions entre les acteurs de la guerre du Yémen depuis la précédente tentative 2016, qui s’était soldée par un échec.
La seule présence de représentants du gouvernement yéménite, soutenu par l’Arabie saoudite, et d’une délégation de Houthis, les rebelles chiites qui contrôlent la capitale Sanaa et une partie du pays, autour d’une même table de négociations est perçue comme un exploit. Un tour de force à mettre au crédit du très expérimenté diplomate britannique Martin Griffiths, facilité par des concessions des deux bords en début de semaine, qui a laissé percer un mince espoir pour un pays dévasté par quatre années de guerre sur fond de crise humanitaire.