La Russie a refusé de réduire ses volumes d’extractions de pétrole de 300.000 barils par jour, n’acceptant que la moitié de cette réduction voulue par l’OPEP, dans le cadre d’un nouveau tour des discussions à Vienne.
La Russie n’est pas prête à réduire sa production de pétrole de plus de 150.000 barils par jour dans le cadre de l’accord OPEP+ sur la baisse des extractions, selon une source de Sputnik.
Le ministre de l’Énergie Alexandre Novak a déjà exprimé la position de Moscou à la direction de L’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et au comité de suivi de l’OPEP+ responsable du respect de conditions de l’accord. Le principal argument de la partie russe est le fait qu’en période hivernale, il est difficile de réduire davantage la production de pétrole.Dans le même temps, la Russie s’est dite prête à discuter d’autres conditions à l’avenir. La réduction de 150.000 barils par jour sera en vigueur durant les trois premiers mois de 2019.
Les signataires de l’accord OPEP+ (les membres de L’OPEP et 11 autres pays) avaient insisté pour que Moscou réduise sa production de 300.000 barils par jour, pour aboutir en somme à une réduction d’un million de barils par jour. Et ce, malgré la pression de Donald Trump qui souhaite que l’OPEP maintienne les flux de pétrole tels quels.
Les ministres de L’OPEP avaient repris vendredi leurs discussions à Vienne, espérant s’entendre sur une baisse de production de pétrole avant de rencontrer leurs alliés, dont la Russie, en vue d’enrayer la chute des cours constatée depuis deux mois.