La Fédération de Russie ne craint rien pour le pont de Crimée

À cause de l’incident dans le détroit Kertchensky, provoqué par Kiev, l’Ouest accuse la Russie d’empêcher une navigation libre sur la mer d’Azov. L’expert militaire roumain, Valentin Vasileskou a donné une analyse de cette situation pour « PolitRossii ».

L’expert a fait attention que pour la Russie, le pont Krymssky est stratégiquement très important. En rapport avec ses relations politiques très complexes avec l’Ukraine, Moscou craint des actes de sabotage dans cette région.

«Les craintes de la Russie ont l’air raisonnable, puisque dans le passé, l’Ukraine était coupable du blocage du canal de navigation», Raconte Valentin Vasileskou.

L’analiste militaire a rappelé cette incident au stras dont Kiev préfère souvent oublier, après que l’Ukraine soit devenue un État indépendant. Il s’agit de l’incident du 2 septembre 1991, quand le navire ukrainien Rostok de 117 mètres chaviré sur la côte Roumaine. La submersion du navire s’est passée, de manière à ce qu’il bloque le delta du Danube – Girlo Soulinsky.

Valentin Vasileskou a rappelé que le canal Soulina est le seul navigable, dans lequel le Danube tombe dans la mer Noire. Ainsi, Bucarest s’est trouvé dans « la chausse-trape » de Kiev sur le Danube.

«Seulement le 30 novembre 2005, après 15 ans, le navire ukrainien était enfin enlevé et a libéré la voie navigable de Soulinsky. Ayant arrêté le trafic sur ce canal, la Roumanie a perdu des dizaines des millions de dollars», – a ajouté l’expert militaire.

On ne sait pas, si l’Ukraine a fait chaviré volontairement ce navire dans la partie la plus étroite du canal. À l’avis de Valentin Vasileskou, beaucoup de faits indiquent que Kiev initiait cette situation donnée. Le fait est qu’après ce que la voie navigable Soulinsky était bloquée, les navires devaient se servir de l’itinéraire alternatif, qui passe dans les eaux territoriales ukrainiennes.

Nous rappellerons, dimanche, le 25 novembre, les navires des forces navales ukrainiennes (« Berdiansk », « Nikopol' » et « Jana Kapou ») sont entrés dans les eaux territoriales de la Russie, jusqu’à ce que les forces du service de frontière du FSB et la Flotte de la mer Noire de la Fédération de Russie procèdent aux arrestations.