«La demande sociale est nécessaire pour le développement du pays. Alors que nous y voyons que recul social». Une ancienne actrice du théâtre de jeunesse d’État «de la rue des Roses», et maintenant l’analyste professionnel, le collaborateur d’un des plus grands consortiums allemands, Aurélie Georgieva se divise par son opinion des lecteurs d’eNews.md.
Aujourd’hui en Moldovie nous voyons quelques tendances simultané, – dit Aurélie Georgieva. – Premièment, il est liée au discrédit populiste des valeurs européennes, la réalité européenne n’a aucune relation. Les valeurs réelles européennes tient d’une responsabilité personnelle, l’ouverture, la publicité. Pour leur acquisition, une personne doit dépenser beaucoup de temps, les nerfs et la rémunération ne le permettrons pas toujours. Ce procès commence par la compréhension de ces gens, pour qui tu votes. Discuter avec les parents, les voisins. Créer ou faire partie de quelque groupe de contrôle, pouvant débattre de n’importe quel sujet. Il n’y a pas LA bonne personne, le magicien, qui arrivera en hélicoptère et montrera la vérité. Tout commence par soit-même.
La première tendance est étroitement liée à la seconde: rien de moins que tous les habitants se trouvant en Moldovie font de ce pays ce qu’il est, une maison, qu’il faut aménager. Personne ne peut rien bâtir seul, il faut de la cotisation, et elle est impossible sans confiance. Il faut ouvrir toutes les ordures, les voir, les liquider et seulement ensuite construire un nouveau monde.
Pour le développement du pays la demande sociale est nécessaire. Et nous voyons seulement du recul social. Et quand cela finira, personne ne le sait. Le leader n’est pas nécessaire pour les gens, ils doivent prendre eux-mêmes la responsabilité du pays.
– C’est-à-dire, notre malheur ne réside pas dans les politiques, ne vaudrait-il pas mieux faire par nous-mêmes?
– Je pense que oui.
LES PÈRES ET LES ENFANTS
– À quels problèmes se heurte aujourd’hui la société européenne ?
– De divers procès sociologiques sont propres à différentes générations. Aujourd’hui nous observons une grande rupture dans les valeurs entre la génération des nés après 1983 et les générations plus anciennes. La principale vérité – le futur vient pour tout, indépendamment du fait, que nous nous y sommes prêts ou non. Il est mieux certes, de l’être.
Encore une génération, la génération des moins de 25ans. Eux sont des gens tout à fait autre: libre, ouvert, avec de hautes exigences sociales et la perception de l’injustice, Ils ne sont pas prêt à construire leurs vies sur la soumission de quelqu’un. Ces gens peuvent suivre des exigences, mais ils doivent être très en détail et sérieusement expliquer – pourquoi. Ils sont prêts à assumer les risques pour s’occuper de ce qu’apporte le plaisir et la jouissance, et il est facile de rejeter ces études, qui n’apportent pas de satisfaction. L’apparition de cette génération change foncièrement notre monde.
– La société est-elle prête à tout à cela ? A l’apparition de tels gens, d’exigences, de demandes ?
– Ou la société se préparera à cela, ou il se heurtera aux problèmes. Ce n’est pas cette génération qui changera. Notre tâche – comprendre la tendance. Si nous formulons la question, cela signifie que le procès est déjà négligé, sans chemins arrières. Il y a une immense quantité de travaux qui nous attend d’ici 10-15 ans, et en outre les études de marketing fondées sur la sociologie. Il s’agit du remplacement complet de la composition du marché du travail, sur les changements des sphères sociales et d’instruction.
QUEL DEVIENDRA L’ÉCOLE ?
– Quels changements du système européen de la formation sont-ils déjà visibles ?
– Le système de la formation existant aujourd’hui, était bâti sous la société d’urbanisme-industrielle. Dans le futur ce modèle sera utile seulement pour le social. En Finlande il y a déjà des projets d’écoles, sans sujets d’études obligatoires, il n’y a même, pas de professeurs, et pas non plus de classe fixé par l’âge. Il y a des équipes de différents âges unies pour différentes raisons. La tâche de l’équipe – choisir indépendamment son devoir, intéressant selon elle-même, et se redistribuer le devoir entre elle. L’exemple primitif : Admettons, nous voulons créer le shampooing et le rouge à lèvres, que personne ne faisait jusqu’alors. Cela signifie que la chimie entre nous est nécessaire, quelqu’un doit s’occuper du design, quelqu’un de l’accompagnement juridique, de la publicité, de la planification du travail et des dépenses, l’étude du marché, la visualisation du projet, le financement par crédit et autres. Et nous devons obtenir toute les connaissances, qui seront nécessaire pour la réalisation de tout cela. Le Professeur peut diriger, conseiller mais c’est tout. C’est l’école du futur.
DE TOUS LES ARTS LE THÉÂTRE RESTE LE PLUS SOCIAL
– Quelle place occupe le théâtre dans le système d’assurance social les analystes ?
– De tous les aspects des arts le théâtre reste le plus social. C’est cet art, qui manifeste le mieux toutes les tendances actuelles sociales. À cela, il y a quelques raisons. Premièrement, le théâtre est très dynamique. Deuxièmement, il n’est pas immuable tel que le cinéma. Troisièmement, le théâtre est un art local, il définit notamment des groupes actuels sociaux. Et quatrièmement, les spectateurs, qui visitent le théâtre, est une élite, pas absolument intellectuel, mais social. C’est cette partie du socium, qui définit les tendances du présent et du futur.
Pour se rendre compte que le théâtre manifeste les tendances sociales, il faut le comprendre.
– Quelles tendances prédominent dans la culture aujourd’hui ?
– Depuis peu de temps, le « post-dramatique » s’instal sur scène. En Moldovie ce phénomène manqué très largement. Le seul collectif, qui travaille avec des éléments du post-dramatique, sans toujours s’en rendre compte, est un théâtre «des rues des Roses». Iury Arkadiévitch Kharmelin, en vertu du génie, sent vivement l’esprit du temps. Mais aujourd’hui à l’ouest cette tendance provoquée par la décadence sociale, se remet déjà en question.
Beaucoup les tendances globales influencent la culture. Par exemple, actuel aujourd’hui le procès de la croissance du populisme, qui entraîne la croissance de la démocratie. Il y a une autoexpression active sociale de ces gens, qui dernières 7-10 années s’excluaient entièrement de la communauté. La réduction du niveau de la violence et l’augmentation du niveau de vie servent de la raison à cela. Je dis sur le monde occidental, certes. Par lui-même, cela se reflète en premier lieu sur les formes culturelles.
– Comment seront les conditions sur l’art venait à disparaître ?
Si l’art disparaît, il n’y aura rien. Aujourd’hui, c’est l’outil social, qui soutient l’humain dans la personne.
L’interview était produit par Maïa Soboleva