Les hommes politiques n’ont pas manqué le cas de se prononcer après avoir écouté l’allocution du président Macron devant le peuple. En voici qulques réactions :
– Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI: Emmanuel Macron « change de quinquennat. On était dans le jupitérien, il n’écoutait personne, il n’entendait rien. Il essaye d’entendre. Est-ce qu’il entend suffisamment? Les jours qui viennent vont le dire. (…) Je veux voir comment ça se finance », « je n’ai pas entendu comment tout cela se finançait. » (sur LCI) ;
– Mouvement Agir: « agir, la droite constructive salue les annonces faites ce soir par le Président de la République. Il a entendu la colère et surtout le désespoir des Français. (…) Nous serons particulièrement attentifs à la mise en place de ces mesures et à leur financement, qui passe notamment par la réduction des dépenses publiques. » (communiqué)
– Jean Pierre Grand, sénateur LR de l’Hérault: « Le Président de la République à répondu avec force et conviction aux exigences pour la France et aux attentes de ses concitoyens. J’ai voté pour lui, ce soir je ne le regrette pas. »
– Guillaume Peltier, vice-président de LR: « Je vais être très sincère, je n’ai pas été déçu. (…) Emmanuel Macron n’est jamais aussi bon que lorsqu’il fait de l’anti-Macron, c’est-à-dire exactement l’inverse de ce qu’il a porté sur ces 18 derniers mois (?) Ce soir il y a pour une fois, une victoire pour les classes moyennes, pour les territoires, pour la France oubliée(?) Les heures supplémentaires défiscalisées, je voterai pour, quand on proposera une hausse des salaires, entre autres, du SMIC à la condition que ce soit par les entreprises qui payent, je voterai pour » (sur BFMTV)
– Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA): « C’est trop tard et c’est trop d’entourloupes et c’est pour ça que la mobilisation va continuer (…) On préférait quand il se taisait, c’est une entourloupe extraordinaire de faire croire qu’on va augmenter le Smic de 100 euros (…) En réalité, ce sont les contribuables qui vont payer cette soi disant augmentation. En gros, vous regardez les gens dans les yeux en leur disant: je vais te faire un cadeau pour Noël, mais c’est toi qui va le payer. » (sur BFMTV)