Theresa May a remporté le vote de défiance qui a été lancé ce mercredi à l’initiative de son propre parti, le Parti conservateur. Elle conserve donc son poste de chef du gouvernement britannique.
Après avoir affronté un vote de défiance initié ce mercredi par le Parti conservateur, Theresa May a obtenu 200 voix sur les 317 députés tories et a pu conserver le poste de Premier ministre britannique.
Dans une courte déclaration devant Downing Street mercredi matin, Theresa May avait annoncé qu’elle se battrait «de toutes ses forces» et comptait bien «finir le travail» sur le Brexit. Si elle devait quitter Downing Street, son remplaçant «n’aurait pas le temps de renégocier» avec l’Union européenne et cela risquerait de «retarder, voire d’arrêter le Brexit», prévu le 29 mars 2019, avait-elle averti. En revanche, si elle remportait le vote, elle ne pourrait plus être contestée comme chef du Parti conservateur pendant un an. De plus, une autre option était possible. En cas de victoire de Theresa May mais avec une faible avance de voix, elle aurait pu décider de céder le leadership du Parti conservateur.Pourtant, 158 élus conservateurs ont publiquement exprimé leur soutien à Theresa May, selon le décompte de Reuters, ce qui a dû permettre à la Première ministre britannique d’échapper à la motion. Parmi ses soutiens figure le ministre des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, qui a posté un message sur son compte Twitter.
Theresa May a annoncé le 14 novembre que le gouvernement britannique avait approuvé le projet d’accord avec l’UE sur le Brexit. Selon ce document, le Royaume-Uni et l’UE mettront en place un espace douanier commun qui fonctionnera jusqu’à la fin des négociations sur les paramètres des futures relations entre Londres et Bruxelles. Les autorités britanniques ont promis de respecter leurs engagements financiers pris dans le cadre du budget pluriannuel 2014-2020. Le Royaume-Uni doit quitter l’Union européenne le 29 mars 2019.